Nicoby & Vincent Zabus


INTERVIEW DE NICOBY & VINCENT ZABUS

à Quai des bulles Saint-Malo

(7 Octobre 2022)

Bonjour Vincent Zabus et bonjour Nicoby,

Je suis ravie de vous rencontrer dans le cadre de Quai des bulles pour nous parler du monde de Sophie qui vient de paraître aux éditions Albin Michel. En 1991 paraît Le monde de Sophie … roman initiatique philosophique du Norvégien Jostein Gaarder roman devenu culte traduit en plus de 60 langues qui a conquis des millions de lecteurs à travers le monde.2022, 30 ans après, Vincent Zabus et Nicoby l’adaptent en BD.

Alors, avant d’entrer dans le vif du sujet, j’ai envie de vous poser à tous deux la fameuse question qui ouvre le roman et la bd :

Je dirais que je suis un scénariste belge et si je devais répondre fondamentalement au plus profond de moi, je pense que je suis quelqu’un qui adore raconter des histoires. Déjà enfant, je faisais ça. Je suis aussi comédien. Je n’arrête pas aussi de raconter des histoires aux gens dans la rue parce que je fais du théâtre de rue et quand j’ai fini de faire ça, que je rentre chez moi, j’en écrit une sur le papier. Je suis un raconteur d’histoires.

Alors moi, ce n’est pas si éloigné. Je me considère comme un auteur de bande dessinée. C’est à dire que j’ai envie de raconter des histoires aussi mais il se trouve que moi mon moyen c’est les bandes dessinées. J’ai là que j’ai l’impression d’être le plus efficace.

Comment est né ce projet un peu fou d’adapter le monde de Sophie en bd ? Qui en a eu l’idée ? Comment s’est passée votre collaboration ?

N : C’est une idée d’éditeur étonnamment ce projet. C’est donc Martin Zeller notre éditeur qui s’est dit qu’il y avait forcément une très bonne bande dessinée qui se cachait dans ce roman, ce en quoi il avait plutôt raison j’ai l’impression. En tout cas, il nous a convaincus que c’était le cas et ensemble avec Vincent, on est partis à l’aventure dans ce beau projet.

V : Avec Nico, on devait travailler ensemble sur un autre projet il y a quelques années qui finalement ne s’est pas fait mais on avait gardé l’idée de travailler ensemble et c’est lui qui a eu la bonne idée de m’amener dans le sujet. Je l’en remercie parce que ça a été un plaisir de travailler. C’était impressionnant au débu,  quand on se dit Oh la la 50 millions de lecteurs … un bestseller … cinq, six cents pages sur la philo Comment faire une bd la dessus ? C’est un peu effrayant mais c’est en même temps très amusant comme défi.

Alors comment avez-vous procédé ? Qui a fait quoi ?

V: Alors moi je fais un découpage déjà assez précis case par case. J’envoie la balle telle que j’imagine la page. Nico fait des story-boards en bougeant une bulle, en ajoutant une case si nécessaire; il adapte à sa manière si ça lui semble pertinent. Ensuite, on regarde ensemble avec Martin, l’éditeur ce que ça donne et là on fait les derniers réajustements. Là, il y a un petit peu trop de texte … Faudrait aérer … Soit je coupe le texte, soit on met un peu plus de cases. Mes petites idées sont un peu théoriques mais dans le concret elles ne marchent pas très bien donc il faut en trouver une autre. On fait un ping pong, un aller et retour entre nous, on réfléchit ensemble. On s’entend bien. Souvent on tombe d’accord parce que je crois qu’on aime tous la bande dessinée et on a tous envie de raconter avec ce moyen là. Et puis quand on est d’accord, Nico peut passer au dessin définitif.

Vous avez réussi à faire passer des idées assez complexes par le dessin. Ça fonctionne très bien. Comment avez-vous fait ?

V: Je proposais l’idée dans le découpage. Nico voyait si ça marchait et si ça ne marchait pas, il faisait une contre-proposition dans l’esprit de ce que j’avais proposé. Ce qui dans la tête d’un scénariste est très facile l’est est peu moins pour la main d’un dessinateur. Il disait Non mais attends, on va plutôt faire comme ça. C’est la même chose sauf que là, on peut le faire. Donc il y avait déjà une proposition visuelle qui tenait compte qu’on était dans une bande dessinée et Nico, un peu comme un comédien confronté au concret voyait si c’était possible ou pas et on avait alors un échange pour se rapprocher au plus près de l’idée de départ.

N : Le principal, c’est qu’on a la même culture de bande dessinée et donc on a un peu la même manière de raconter notre histoire si bien que la moindre proposition fait par l’autre était quasi immédiatement acceptée.

Quand vous parlez de la même culture de bande dessinée, vous pouvez préciser un peu ?

N : On fait partie des gens qui ont grandi en lisant pas mal de Spirou, qui connaissent un peu par cœur tout ce qui a été publié dans les années 50, 60, 70 et j’ai le sentiment que ça nous fait comme un air de famille qui n’est peut-être pas si fréquent chez les auteurs de bd. En tout cas, nous on est de ceux là, de ceux qui ont fait leurs devoirs quand ils étaient enfants. (rires)

Que pouvez-vous nous dire de la Sophie version 2022 ? Comment a-t-elle évolué ? Quelles sont ses principales préoccupations ?

V: En fait, c’est des préoccupations écologiques, des préoccupations féministes, ce qui était déjà dans le roman de Jostein Gaarder mais c’est vrai qu’on l’a amplifié et actualisé. Par exemple le rapport avec la maman de Sophie a considérablement évolué. Dans le roman, la mère s’inquiétait, « l’engueulait » beaucoup. Je me suis dit Mais non, ça ne fonctionne plus comme ça. Alors elles sont plutôt complices. Je me suis dit une jeune fille comme ça, si curieuse de philosophie, y’a rien à faire, il faut qu’elle ait baigné dans les bouquins pour que ce soit un petit peu crédible et vraisemblable. J’ai fait une mère intellectuelle qui a elle-même beaucoup de livres. On verra d’ailleurs dans le tome 2 que la bibliothèque de la maman va nous servir à quelque chose. J’ai aussi modifié le rapport au père puisque le papa de Sophie est décédé. On s’est posé la question à savoir si c’était pertinent ou pas. On a demandé à l’auteur d’origine s’il était d’accord. Pour moi c’était important parce que je trouve que ça lui donne une maturité qui peut de nouveau rendre vraisemblables les questions c’est quoi après la mort ? et c’est quoi la vie elle-même ?qu’elle se pose dans sa quête. Le décès de son papa, ce deuil permettait des choses intéressantes notamment en écho avec la mort de Socrate. Je trouve que ça lui donnait une dimension supplémentaire et comme l’auteur d’origine après avoir vu un premier chapitre a été convaincu de l’envie qu’on avait de bien faire les choses et nous a fait confiance, on a pu s’amuser à se réapproprier réellement à la fois les philosophes, la trame mais aussi plus profondément le caractère des personnages.

Et ça fonctionne très bien. Dans le roman, le rapport à la mort se fait par la grand-mère qui est décédée mais il est beaucoup moins présent. Le père est absent pour d’autres raisons.

N : La chance qu’on a eue, c’est que Jostein Gaarder nous a laissé vraiment carte blanche pour adapter. Il a vraiment accepter l’idée d’une adaptation. C’est à dire qu’on s’est approprié le récit en le modifiant pour en faire une bande dessinée d’aujourd’hui. C’était un excellent roman en 1992 mais je pense qui si on avait trop collé à au roman, on serait tombés un peu à côté de la cible.

Alors justement quand on prend Sophie, une ado bien de son temps qui communique aussi sur les réseaux sociaux, on aurait pu s’attendre à ce que les fameuses questions arrivent par mail, SMS voire sur TikTok. Or vous avez conservé les lettres. Pourquoi ?

V : Car je pense que c’est un élément moteur dans le roman. Dans le roman, elle reçoit les lettres d’Alberto qui expliquent chacun des philosophes. Évidemment c’est un bon procédé mais qui n’est pas du tout visuel et donc je me suis dit qu’il était important de garder le procédé parce qu’il crée un lien entre ces deux personnages qui vont se rencontrer un peu plus tard mais il fallait le transporter visuellement donc j’ai imaginé – là on voit ma référence à Fred et Philémon – que ces lettres s’envolaient, s’échappaient de l’enveloppe. Cela permet de créer un dialogue . C’est à dire qu’on n’est pas dans une narration explicative avec un petit dessin et à côté une pâtée de texte, ce qui serait rébarbatif. Ces lettres incarnent une humeur et Nico s’est amusé d’ailleurs à leur donner un caractère. C’était une première façon de se dire on garde l’esprit du roman mais on l’adapte avec les moyens de la bande dessinée. Je trouvais que cela aurait peut être été une solution de facilité de prendre téléphone, GSM, réseau …C’était plus inventif, plus poétique et plus créatif de faire à notre façon, je pense.

Dans le chapitre consacré au moyen-Age aux côtés de Saint Augustin et Saint Thomas, apparait Averroès un philosophe qui n’apparaissait pas dans le roman. Vous pouvez nous en dire un peu plus à ce sujet ?

V : C’est une réflexion de Martin Zeller notre éditeur qui s’est demandé si ce n’était pas un peu gênant (bien qu’on sache que c’est un résumé de la philosophie occidentale) que ce soit très occidentalo-centré, on va dire. D’où l’idée d’avoir une porte, une ouverture à un moment. Évidemment Averroès est un philosophe important qu’on connaissait déjà il y a 30 ans puisqu’il a réintroduit Aristote dans le monde occidental mais dont on reconnaît plus l’importance aujourd’hui. Et on s’est dit voilà, ça c’est une bonne opportunité parce qu’il a vraiment joué un rôle clé. Il était à peine esquissé dans le roman. On va lui consacrer un chapitre pour montré qu’au delà qu’on le fait en bande dessinée, au-delà du fait que les caractères ont évolué, le point de vue sur la philosophie a lui-même changé. Notre monde n’est plus celui d’il y a trente ans et on ne peut plus appréhender les choses de la même façon. Présenter un philosophe arabe était pour nous important. C’était politique, oui c’était un choix vraiment politique de l’intégrer dans notre parcours de bande dessinée.

Vous êtes non seulement scénariste de BD mais également, vous l’avez dit, dramaturge. En outre, en temps qu’ex prof de littérature et philosophie, vous maîtrisiez déjà le contenu. Vous avez donc le profil idéal pour signer cette adaptation. Sur quelle expérience vous êtes vous le plus appuyé, celle du prof de philo, du dramaturge, les 2 ou aucune des 2 ?

: Un peu tout. Je me souviens que mes élèves s’ennuyaient vite et qu’il fallait sans cesse réinventer la façon, le contenu, la manière dont on le traitait, les faire travailler par eux-mêmes, et donc on a gardé ça dans la bande dessinée en se disant qu’il fallait que chaque chapitre soit varié, et qu’on ne le traite pas de la même façon pour que le lecteur ne s’ennuie pas. L’expérience du théâtre, puisque je suis comédien, c’est que je vois aussi l’œil qui s’éteint. Je fais du théâtre de rue donc quand les gens ne vous écoutent plus, ils partent ou ils s’endorment à moitié et on le sent ça.

Et donc le comédien remet des bûches à l’intérieur de lui-même pour capter l’attention et c’est aussi quelque chose que j’essaie de garder comme scénariste : d’essayer de faire des propositions au dessinateur qui vont l’amuser pour qu’il puisse s’emparer de quelque chose et réinvente son dessin. Et puis, l’adolescence, c’est l’âge de la philosophie par excellence, parce qu’on s’interroge sur soi, sur sa place dans le monde, des questions qui sont posées à Sophie et qu’elle se pose elle-même. À un moment je me suis dit (j’ai été prof pendant 7 ans) tous les élèves que j’ai vu défiler, je vais les imaginer devant moi alors que je suis en train de leur raconter ça et il ne faut pas qu’ils décrochent, faut pas qu’ils s’arrêtent à la page 30 ou à la page 70 (j’allais dire septante parce que je suis belge) et donc ils m’ont aidé à aussi garder cet éveil là et cette exigence qu’on a à l’adolescence d’avoir un discours construit parce que contrairement à ce qu’on pense je pense que parler des grands auteurs aux jeunes c’est important. Quand je faisais de la mise en scène avec mes élèves, je mettais en scène Shakespeare, Brecht, Molière… Quand on travaille même avec des amateurs, il faut prendre des grands auteurs ; parce que même quand on est moins bon l’auteur est toujours là, il est une architecture qui nous supporte. Et je sais que c’est un âge où on est curieux et c’est important aussi de leur donner des bûches pour réfléchir et confronter leurs pensées.

D’ailleurs le théâtre on le retrouve aussi dans l’illustration avec notamment le songe d’une nuit d’été avec Puck, Bottom entre autres qu’on voit dans la forêt et qui symbolise l’imaginaire …

Alors puisqu’on parle de théâtre, de jeu …vous jouez tous deux avec les codes de la bd et vous vous jouez du lecteur aussi jusqu’au point d’orgue qui termine ce premier tome. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spolier. Qu’est-ce qui vous a semblé le plus difficile dans le passage à la mise en images et selon vous, qu’est-ce que la bd apporte en plus par rapport au roman ?

N : Oui, c’est un jeu sur les codes de la bande dessinée. Ça permet de jouer avec la temporalité. Je pense que c’est ça le principal apport. On peut passer en 2 pages de l’Antiquité au monde suivant ce qui est quand même un confort narratif exceptionnel. Et après oui, il s’installe un petit jeu. C’est vrai que ce serait dommage de le trahir mais il s’installe un petit jeu avec Sophie qui prend conscience de ce qu’elle est et donc nous on s’en amuse. Sophie aussi s’en amuse et je pense que lecteur finit par trouver ça assez plaisant aussi. En fait, ça lui permet presque de devenir un acteur du livre qu’il est en train de lire.

V : C’est la question qui est posée à Sophie ; Qui es-tu ? et elle va y répondre petit à petit. Évidemment ce qu’elle est est un peu particulier et ça nous a permis de jouer avec les phylactères, les cadres et là aussi on avait un dialogue amusant et qui est propre au langage de la bande dessinée ui donne une valeur à l’album qu’on a fait ensemble.

Nicoby, pouvez-vous nous éclairer sur vos choix graphiques et sur votre façon de travailler : crayonnés … tablette graphique ? Apparemment, vous avez un trait assez rapide, pour garder l’énergie peut-être …

N : Tout à fait. C’est un trait assez rapide. C’est un peu ma marque de fabrique entre guillemets. J’aime bien travailler sur une espèce d’énergie. C’est comme si je racontais l’histoire à mon scénariste, à mon éditeur. Je suis assez pressé de finir puis de leur envoyer, d’attendre leur retour. Ça fait partie de ma manière de travailler en effet et je pense que ça se sent dans le dessin. Néanmoins, il y a bel et bien des crayonnés et je ne dessine pas sur tablette. J’ai vraiment besoin de ce rapport au papier qui est très agréable pour moi, très important. Quant aux choix graphiques, je saurais pas trop dire. Ça peut changer d’un livre à l’autre et souvent c’est un peu en fonction du feeling en abordant le projet que ça se cale. Là, on s’est calés assez vite. En fait on a voulu très rapidement identifier les petits trucs dans le personnage de Sophie qui font qu’elle ressemble à une jeune fille de son époque. On est partis sur le fait qu’elle ait une queue de cheval. Moi, j’aimais bien la, queue de cheval. Je trouvais que ça accompagnait bien le mouvement. Voilà c’est des petits trucs qui ont l’air basiques mais qui mis bout à bout prennent un peu de sens. Sa tenue avec ces masses noires permet de l’ancrer dans la page. D’entrée de jeu on avait aussi pris le parti que, contrairement au personnage qui l’accompagne Alberto , Sophie ne change jamais de tenue pour pouvoir être toujours identifiée tout au long des deux tomes de l’histoire.

: Moi ce qui m’a frappé aussi dans le travail de Nico, c’est que on voit que c’est un gros lecteur de bande dessinée parce qu’il raconte bien en bande dessinée, il sait faire un découpage. Il y a le style mais au delà du style, la chose la plus essentielle, c’est de bien raconter, de mettre les bulles au bon endroit, de faire courir le personnage dans le bon sens, qu’il y ait une dynamique, une composition de la page, ce qui fait que tout est fluide. Ce qui est caractéristique de son travail, je trouve, c’est qu’on est jamais arréte dans la lecture. On lit ça très simplement et donc on a l’impression qu’il n’y a pas d’effort mais c’est parce que les choses sont déjà intégrées.

Alors on va parler du troisième homme qui n’est pas là. Dans cette bd , il y a le scénariste, le dessinateur et aussi le coloriste ; Philippe Ory. Vous pouvez dire deux trois mots sur lui ?

N : Ça a été là aussi le fruit d’un ajustement entre tous les 3. Mais très vite, il a trouvé la tonalité qui fait que tout ça est très pétillant.. Il a une approche de la couleur qui est très joyeuse  avec des ambiances, des camaïeux de temps en temps. En fait, là aussi on est tous dans le même bateau, c’est à dire que pour lui comme pour nous, il est hors de question qu’on ennuie notre lecteur si bien que dès que ça commence à être un peu ronflant et qu’on est dans une gamme un peu classique, il y a une rupture avec une scène de nuit qui est coloriée tout en rouge par exemple. Pour Vincent et moi, c’était assez réjouissant de voir les pages arriver en couleur : On les redécouvrait une deuxième fois.

Alors une dernière petite question concernant la couverture. qui est un bel hommage je trouve à la couverture du roman ; Même fond bleu texturé mais en lieu et place de la main qui tient les branches portant les noms des philosophe, la Terre. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la composition de cette couverture?

N : C était un petit jeu. On a réfléchi un peu, beaucoup tâtonné. Une couverture, représente quand même pas mal d’enjeux : C’est l’image avec laquelle il faut qu’on arrive à séduire en un instant notre lecteur. Qu’est ce qu’elle raconte cette couverture ? On a commencé par se dire que c’était Sophie qui se questionnait elle-même. D’où l’idée d’une petite Sophie qui questionne une grande Sophie de façon Jiminy Cricket un petit peu, il y avait quelque chose de cet ordre là. C’était plaisant aussi d’être visible et de près et de loin, d’avoir un grand visage … et puis petit à petit ça s’est affiné jusqu’à rajouter la Terre avec autour toutes les références aux différents philosophes qui sont croisés tout au long du livre. Quand tout ça a été mis en place, on s’est encore échangé 2 000 mails pour ajuster le sourire, pour changer la forme des yeux, pour changer légèrement la mèche. Enfin, il y a eu tout un tas de trucs comme ça pour recadrer le truc jusqu’au moment où 2 heures avant d’envoyer ça à l’impression, Martin, notre éditeur nous dit : « Ah je ne suis pas sûr que ce ce soit une bonne idée. Peut-être qu’il faut qu’on change tout. » Et (rires), donc rebelote! Et puis on s’est quand même dit que si, décidément c’était sans doute la bonne idée et on est restés la-dessus. (rires)

Ça prouve bien qu’il y a vraiment beaucoup incertitudes sur une couverture, C’est toujours un travail étrange parce que cela va au delà de notre travail créatif : Il y a tout un aspect commercial en fait sur la couverture qu’on prend peu en compte quand on raconte notre histoire. Mais c’est le moment où il faut qu’on l’entende et qu’on compose avec.

Eh bien merci à tous les 2. Maintenant on n’a plus qu’attendre la sortie du tome 2 qui se fera dans un an, en octobre 2023, je crois.

Oui. Rendez- vous dans un an.

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